Conseil pastoral

Le 19 juin 2025, le conseil pastoral s’est réuni autour du Père J.Paul Avrillon.

Selon les orientations diocésaines, le Conseil Pastoral composé de l’EAP, des responsables des services paroissiaux et des correspondants des relais avec un représentant des écoles et de la vie religieuse, est le lieu où, dans la paroisse, des laïcs exercent leur responsabilité et signifient la mission de tout le peuple de Dieu. Il se réunit deux fois par an pour conseiller le curé et l’EAP en réfléchissant aux orientations pastorales :

Chercheur, il répond aux besoins d’évangélisation en faisant des propositions adaptées.

Veilleur, il est attentif à la vie des habitants du territoire et partage ce qui s’y vit.

Eveilleur, il interpelle l’EAP, partage ce qui se vit en paroisse pour construire la communion.

Les participants ayant auparavant été invités à ces 3 questions :

Quelques lignes sur ce que vous percevez des joies, des peines, des attentes, des défis des habitants de notre territoire paroissial.

quelques lignes de ce que vous vivez dans vos services ou votre relais, ce que vous avez à dire à l’EAP.

Vos remarques sur le projet missionnaire paroissial en cours d’élaboration.

Chacun ayant été invité à un temps d’échange en équipe ou en relais.

Il en ressort :

Synthèse des remontées préparatoires :

REMARQUES GENERALES

  • Projet riche, on y retrouve beaucoup de nos constats ou de nos propositions.
  • Beau programme qu’on partage…
  • Un sentiment pour beaucoup de « découragement » face à l’ampleur du projet, trouvant que nous étions déjà plutôt submergés par nos activités (parents vieillissants, garde de petits enfants, aide donnée à nos enfants), tout en trouvant le projet missionnaire idéal et intéressant. D’où l’inquiétude de savoir comment y répondre, compte-tenu du vieillissement de notre communauté et de nos vies « surbookées » !
  • Souci d’unir nos forces vives pour nous alléger et retrouver un peu de dynamisme, avec le même souci pour vous, nos prêtres, qu’on voudrait plus présents auprès de nous en courant moins après les célébrations.
  • Défi du nombre décroissant de personnes impliquées avec pourtant toujours autant de choses à suivre.

REJOINDRE

  • Comment rejoindre la génération des 45-60 ans et ce qui fait sens pour eux ? Idem pour les « grands jeunes ».
  • C’est bien quand il y a des jeunes dans les équipes Relais qui devraient être dans l’idéal intergénérationnelles.
  • Favoriser l’accueil est un point essentiel.
  • Améliorer l’accueil lors des célébrations en prévoyant des personnes qui disent bonjour et distribuent la feuille paroissiale ou la feuille de chants. Mais difficile de « rajouter » un tour de présence compte-tenu des occupations multiples et changeantes des uns et des autres.
  • Ne pas hésiter à dire bonjour à ceux qui sont présents autour de nous dans les bancs ou avec ceux qui assurent un service ce jour-là.
  • Souhait de voir nos prêtres nous accueillir à la sortie de la messe même si on comprend qu’ils puissent être pressés à cause d’une autre célébration ; mais ne vaudrait-il pas moins de célébrations à gauche et à droite et plus de convivialité et de qualité de présence ? A défaut, la présence du prêtre pour accueillir les paroissiens au début de la messe peut être une autre solution.
  • Un dimanche par mois organiser un temps convivial à la fin de la messe dehors s’il fait beau ou à l’intérieur s’il fait mauvais : apéro, café.
  • Proposer une veillée prière-louange paroissiale, avec les musiciens des relais : peut-être en fin d’année ? Ou lors du temps fort de rentrée ? Ou en janvier avec la Saint-Hilaire ? Un petit concert avec les musiciens de la paroisse de temps à autre ?
  • Un point fort de la communication : le mensuel « L’ami de tous », mais les abonnés sont âgés, et leur nombre baisse. Il faudrait le faire connaître aux jeunes familles. Faire vivre aussi les panneaux d’affichage aux entrées des églises (à l’extérieur) en y mettant régulièrement des informations à jour : Par exemple, annoncer les messes de familles et autres temps forts paroissiaux. Distribuer les feuilles paroissiales dans les maisons de retraite. C’est bien de rejoindre les nouvelles générations mais sans oublier les anciennes.
  • Rejoindre grâce au patrimoine : Mettre des feuilles explicatives sous chaque vitrail pour expliquer ce qu’il représente, ainsi que sous chaque statue pour nommer le saint qu’elle représente et expliquer en quelques mots sa vie et son message. De simples feuillets de format A4, si possible plastifiés, suffisent. A voir avec Vihiers patrimoine ? Et organiser de temps en temps des expos photos dans nos églises.
  • A ajouter : être plus à l’écoute des attentes des paroissiens ; accepter d’être bousculé dans les innovations ; dialoguer avant de rejeter telle action dans un service.

FORMER

  • Intérêt certain pour des formations pour les services paroissiaux.
  • Intérêt pour tous de se former sur les questions de société.
  • Mettre en place un parcours Alpha.
  • Organiser un week-end Talenthéo.
  • Intégrer les jeunes organistes ou instrumentistes qui se forment et leur proposer de servir la liturgie.
  • Proposer catéchèse et culture chrétienne pour tous et notamment pour les adultes : très important, prioritaire.

CELEBRER (SE RESSOURCER)

  • Organiser un temps de prière dans chaque église en tournant dans les relais, nous semble peu réalisable.
  • C’est bien qu’il y ait toujours la messe du samedi soir à Vihiers : c’est un bon repère fixe.
  • Il y a trop de propositions de célébrations qui « diluent » la communauté paroissiale et dont les lieux et les horaires changent sans cesse. Cela empêche de se retrouver. Ainsi, c’est difficile pour de jeunes familles de se connaître les unes et les autres puisque ce ne sont pas les mêmes qu’on voit à chaque dimanche. Même s’il reste fondamental de continuer à faire vivre les églises des différents relais.
  • Mettre en place un covoiturage pour rejoindre les endroits où sont célébrées les messes (en particulier pour les personnes sans moyen de locomotion et les anciens). Proposer également d’emmener les enfants aux messes des familles, ou les servants d’autel, quand les familles ne le peuvent pas.
  • Rendre nos messes plus priantes avec davantage de temps de silence, de prière intérieure, en particulier après la communion. Réciter le Notre Père moins vite, en intériorisant chaque phrase.
  • Vivre des temps forts paroissiaux : rentrée, fête de la Saint Hilaire, etc. avec une messe unique pour toute la paroisse en ces occasions. L’idéal : une fois par trimestre.
  • Revenir à des célébrations sans prêtre (ex-ADAP), temps de prière et de partage sur les textes du dimanche, ce qui permettrait de redynamiser les relais par des célébrations plus fréquentes.
  • Vivre des temps d’adoration à la maison paroissiale le 1er jeudi du mois à 18h : peu de succès. Comment le faire connaître et y inviter ?
  • Garder les messes des familles toujours à 10h30 à Vihiers qui est plus central, sinon trop de distance entre Nueil et Coron. Bien en informer les familles, par mail par exemple, et avec une affiche à l’extérieur de chaque église. Ne pas mélanger cette messe avec d’autres projets paroissiaux (lettres de mission, messe des anciens combattants, baptêmes) pour ne pas dépasser une heure maximum car c’est déjà difficile de tenir les enfants tout ce temps-là !
  • Ne pas multiplier les équipes liturgiques, prévoir plutôt une seule équipe par dimanche qui prépare pour toute la paroisse, quitte à changer un chant qui ne plaît pas ou n’est pas connu de l’animateur.
  • La répartition des messes nous convient bien.
  • Nous ne sommes pas favorables aux temps de prière dans les relais, nous pensons qu’ils ne seront pas suivis.
  • Oui à la formation des équipes liturgiques et à l’harmonisation des répertoires de chorales.
  • Oui pour des temps forts de ressourcement.
  • Oui pour l’appel et la formation des servants d’autel.
  • Garder le souci de conserver une présence dans toutes nos églises de tous les relais (ne serait-ce que pour justifier leur existence future), tout en se disant que se retrouver à une dizaine-vingtaine pour un temps de prière n’est pas vraiment chaleureux et qu’une petite salle conviendrait mieux !
  • Difficulté avec la rigidité de notre rituel, et la crainte d’un retour vers des célébrations encore plus traditionnelles, trop ancrées sur le respect des rites et risquant de décourager des bonnes volontés.
  • Une réflexion personnelle : si on sortait de la logique d’une eucharistie tous les dimanches (ce qui est loin d’être le cas dans beaucoup de communautés du monde entier, on oublie un peu vite que nous sommes des chanceux sur ce plan-là) ? Cela ouvrirait à d’autres façons de faire communauté : simples temps de prière, de louange et de partage. Cela réveillerait peut-être aussi le désir de célébrer ensemble une eucharistie parfois vécue comme un « rite normal », puisqu’ accessible sans peine tous les dimanches. 
  • Des temps de prière dans nos relais, mais qui va préparer ? Nous ne sommes déjà pas nombreux à participer…

SERVIR ET TEMOIGNER

  • Oser appeler, oui mais comment faire ? besoin de conseils !
  • Nous apprécions les temps de témoignages dans les rassemblements dominicaux.
  • Proposer des services suivant le temps et les capacités de chacun. A renouveler régulièrement.
  • Intégrer et faire participer le plus possible dans nos relais.
  • Le Conseil Pastoral : c’est bien pour plus de cohésion, la cohérence, la communication, la concertation.

PAM

  • Oui pour mettre en œuvre 3 groupes d’action : les jeunes familles, les dimanches autrement, la communication.
  • Le PAM est un bon lieu pour mettre en commun nos idées et propositions, en veillant à ce que chaque paroisse s’approprie les choses et fasse par elle-même, en fonction de ses moyens, ressources et souhaits aussi.
  • Comment vivre des formations inter-paroisses : on a déjà du mal à bouger dans notre propre paroisse.

Les réactions à la lecture de ces retours :

  • Les messes : Défi d’une présence locale et d’une communion d’ensemble ! Défi des personnes ressources : essoufflement des musiciens ; ne faudrait-il pas rassembler les forces vives ? Défi de la dispersion des assemblées ! Souhait d’une messe unique lors des messes des familles et des grands temps forts paroissiaux. De plus avec la dispersion des messes, les prêtres ne peuvent pas prendre le temps de « durer » avec les paroissiens. Tristesse également des messes avec 25 personnes : ne faut-il pas rassembler davantage ? Mais maintenir les messes, c’est aussi maintenir une présence locale pour faire vivre les relais et garder de la vie localement ; des personnes ne vont que dans les relais, chez eux. Revoir la question des horaires et des régularités des messes proposées.
  • Vieillissement et renouvellement :Défi de rejoindre des générations plus jeunes. Et en même temps, il y a encore de nombreux bénévoles ! Créer des équipes de couples, renforcer le lien aux familles, avec des événements, avec les appels aux servants d’autel… Apprendre à se connaître : l’irrégularité des messes n’aident pas à se connaître. Inviter des parents à préparer. Comment trouver des personnes qui s’investiront dans le temps ? Le rapport au temps aujourd’hui est plutôt événementiel. Il nous faut donc dynamiser tout en tenant compte des anciens. Acceptons aussi de ne pas être parfait, en impliquant des personnes même si ce n’est pas parfait !
  • Les chants des chorales : Trouver le juste milieu pour un répertoire harmonisé.
  • L’accueil : C’est le lieu du relais des infos. Faire en sorte que les personnes de l’accueil aient toutes les informations. Elles recevront bientôt l’aide d’un annuaire et d’une plaquette paroissiale en cours de réalisation.
  • La communication : Informer les parents des messes dans les relais. Inventer aussi d’autres formes de temps forts.
  • Les pauvretés : Renforcer le soutien, la proximité, la présence aux personnes isolées et aux personnes en précarité.
  • Formations : 3 attentes ont été exprimées = le fleurissement, les lecteurs, les animateurs.
  • Les mouvements : Existent-ils encore, sont-ils présents ? Ce serait bien de faire un recensement de ce qui existe sur la paroisse.

Nos remarques :

REJOINDRE

  • Nous exprimons notre peur de voir tomber les relais en ne réalisant plus de messes dans nos relais.
  • En priorité : 1/ Favoriser l’accueil, la communion et la fraternité. 2/ Dynamiser les relais par des temps conviviaux. 3/ Rejoindre les familles, les personnes malades, vieillissantes, isolées, en Ehpad. 4/ Impliquer les jeunes.
  • Soigner l’accueil et favoriser la participation.
  • Aux messes, nous avons des personnes pour lire, donner la communion, faire la quête… pourquoi n’en aurions-nous pas aussi pour dire bonjour à l’entrée de l’église et donner la feuille (de chants ou paroissiale) ? Plutôt que des membres de l’équipe liturgique qui a préparé. Solliciter pour cela les personnes qu’on voit régulièrement à telle ou telle messe ou bien les enfants et les jeunes s’il y en a.
  • Si on organise des temps conviviaux, les gens se sentent plus accueillis et plus sensibles pour s’investir.
  • Favoriser l’accueil aux sépultures pour que les personnes « nouvelles » dans l’église se sentent accueillies.
  • Rejoindre les familles en les impliquant.
  • Impliquer les jeunes en leur donnant carte blanche pour un événement. Qu’en est-il du pélé des jeunes à Lourdes ? Certains jeunes y vont avec le doyenné. Pourrait-on relancer un groupe sur la paroisse ? Solliciter les confirmés entre autres, passer par le PAM et les animateurs jeunes.
  • Communication : bien assurer le lien avec les établissements publics et le lien collège-paroisse : comment rencontrer en paroisse et connaître les collégiens ? Comment les impliquer ? Pour l’instant, quelques tentatives mais pas de retour de la part de la responsable de la pastorale du collège + cette année, le chemin de croix du Vendredi saint qui n’a pas eu lieu avec les collégiens : à garder cependant.
  • Développer les coins coloriage (NB : tapis à récupérer à la MP).
  • Mettre en œuvre une veillée prière-louange intergénérationnelle (avec textes, chants, décor…) ; proposer des temps musicaux ou artistiques qui tourneraient dans les relais, notamment dans les églises où il n’y a pas souvent de messe (+ idée de l’open game à explorer pour faire découvrir nos églises).

FORMER

  • Difficulté : Les personnes ne souhaitent pas s’impliquer dans une formation, mais aider, faire un service. Proposer les formations à des personnes déjà engagées dans un service (fleurissement, lecture) et en local pour éviter les kilomètres et créer du lien.
  • Proposer des formations type parcours alpha demande beaucoup d’investissement pour la paroisse : ne pas multiplier les formations.
  • Souci des horaires : les personnes âgées ne souhaitent pas le soir ; les personnes jeunes ne peuvent pas en journée !
  • Petites formations : pendant le temps de la retraite des premières communions ou des professions de foi, les parents vivent une catéchèse en étant animateurs ou en participant à la préparation de la messe.
  • Questions de société : renouveler des conférences lors des temps forts comme l’Avent ou le Carême.
  • Priorité : plutôt partir des moyens faciles à mettre en place. Par exemple, en 1ère année, le fleurissement des églises. Prioriser les ressources. Se servir de ce qui se présente : exemple des parents qui ont préparé un baptême ou une première communion et qu’on repère en demande.
  • Souci dans les écoles de l’alternance entre culture chrétienne et catéchèse : de plus en plus de séances de culture chrétienne disparaissent, alors que des catéchistes et des enfants sont demandeurs.
  • Prioriser des formations des services paroissiaux (mariage : il ne reste plus que deux couples préparateurs), prioriser la régularité de la formation comme avec un parcours alpha. Prioriser à partir des ressources et de ce qui est faisable et pour une première année : exemple, le fleurissement. Se servir des opportunités (ex. repérer lors des 1è communions, des professions de foi, des mariages).

CELEBRER – SE RESSOURCER

  • Les églises principales doivent être maintenues vivantes par des messes tournantes pour rejoindre les fidèles. Mais problème du choix de ces églises principales et de la réaction des maires qui ne veulent pas entretenir des églises qui ne servent pas.
  • Au problème pour les musiciens : la question des remplacements se pose pour la capacité des nouveaux à s’adapter à des instruments défectueux.
  • Garder des temps forts paroissiaux en maintenant un temps fort paroissial chaque trimestre pour faire paroisse !
  • Problème des relations avec l’école. Commencer par les enfants pour amener les parents.
  • Rejoindre les adultes aussi par les temps forts.
  • Problème de la quantité des messes et des lieux.
  • Messe des jeunes familles : ne pas les nommer. Changer de nom et parler plutôt de messes intergénérationnelles, peut-être plus porteur, pour que tout le monde se sente concerné et pour faire plus communauté-Eglise.
  • Services à rendre dans les églises par les jeunes. Voir Béatrice et Damien pour les jeunes du collège, pour les motiver et leur demander des services.
  • Prévoir des journées de ressourcement par services, dans des monastères.
  • Positif : globalement, ça marche bien, mais on peut sans doute améliorer.
  • Importance des baptêmes dans les célébrations.
  • Rendre les messes moins compliquées et plus compréhensibles.
  • Appeler aux sacrements.

SERVIR ET TEMOIGNER

  • Priorité : permettre à chacun de s’épanouir et de mettre ses talents au service de chacun (suppose un repérage des talents des uns et des autres).
  • Importance de l’appel : mieux appeler et appeler par d’autres biais, par des moyens nouveaux, par les parents et par les prêtres, comme par les lettres de mission.

PAM

  • Poursuivre les alliances et les liens entre les paroisses du Thouarcéen, du Chemillois et du Vihiersois.
  • Mutualiser les formations sur des sujets larges (ex : les funérailles) en tournant sur les paroisses.
  • Mutualiser une journée Talenthéo.

Un temps de convivialité autour du verre de l’amitié a clôturé cette soirée riche et pleine de promesses à venir.

Cellule d’accueil
et d’écoute Pour
les victimes d’abus


La cellule d’accueil et d’écoute est à disposition de toute personne victime ou témoin de situation de violence ou d’abus commis par un clerc ou un laïc dans tout lieu d’Eglise (paroisse, mouvement, établissement d’enseignement, …).Contactez la cellule