Du 10 avril au 17 Avril 2022 : Des Rameaux à Pâques ….La semaine Sainte

Dimanche de Pâques : « Ensemble, éveillons-nous avec le Christ ressuscité »

En ce matin de Pâques, nous nous réunissons pour nous réjouir ensemble de la Résurrection de Jésus Christ, nous confions au Ressuscité tout ce qui se passe autour de nous et qui a besoin de son énergie de vie.

R/Ô Christ Ressuscité, exauce-nous

  • Ô Ressuscité, à partir de ce que dit St Paul, nous te demandons d’aider ton Eglise à annoncer au monde et à témoigner que toi-même  tu es l’AMOUR (Ac 10, 34a.37-43). Nous te prions au Christ. R/
  • Ô Ressuscité, tu es ressuscité et nous sommes dans un jour «de fête et de joie ! » (Ps 117, 24), reçois tous les nouveaux baptisés de part le monde, que la joie de Pâques inonde leurs cœurs.  Nous te prions au Christ. R/
  • Ô Ressuscité, en croyant que par toi nous sommes ce  pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté (1 Co 5, 6b-8), nous te prions pour les professionnels de la santé, en particulier dans les pays les plus pauvres que leur dévouement soit soutenu par les gouvernements et les communautés locales ! Nous te prions au Christ. R/
  • Ô Ressuscité, St Jean a vu ton tombeau vide et il a cru. (Jn 20, 1-9), nous aujourd’hui, nous Te confions la France, cette « fille ainée de l’Eglise » qui est en élection présidentielle. Nous te prions au Christ. R/

Le Vendredi Saint : « Ensemble, contemplons Christ qui se donne »

C’est l’un des temps forts de la Semaine Sainte. Après le Dimanche des rameaux et le Jeudi Saint où l’on célèbre la messe en mémoire de la Sainte Cène, la communauté chrétienne catholique commémore en cette journée du Vendredi Saint la passion et la crucifixion du Christ.

Les 7 paroles du Christ en Croix

Jésus a prononcé sept paroles lorsqu’il était sur la croix. Elles constituent, en quelque sorte, son testament spirituel. Luc rapporte trois de ces paroles. Jean en donne trois autres. Marc et Matthieu ont retenu la dernière.

La 1re : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 34) . Jésus se tourne vers son Père pour qu’il pardonne. Nous sommes si peu conscients de la profondeur de nos fautes !

La 2e : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Luc 23, 43). A la prière du bon larron Jésus répond par la promesse du Paradis. Accompagner le Christ dans sa souffrance, c’est le suivre partout.

La 3: « Puis il dit au disciple : voici ta mère » (Jean 19, 27). Marie devient la mère de Jean et ainsi de tous les disciples du Christ, qui deviennent frères. L’Église naît au pied de la croix.

La 4e : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15, 34). Jésus reprend le cri de détresse du psaume 22, affirmant ainsi sa pleine humanité, jusque dans l’expérience de l’absence de Dieu.

La 5e : « J’ai soif. » (Jean 19, 28). C’est le cri de l’homme martyrisé. C’est aussi le cri d’un Dieu qui a soif de l’amour de chacun.

La 6ème : « Tout est consommé. » (Jean 19, 30) . Jésus a bu le vin aigre des soldats, conformément à la prophétie. Mais il sait aussi qu’il accomplit le dessein de Dieu.

La 7e : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » (Luc 23, 46). Jésus remet son esprit à Dieu. Pour Luc, il prononce ces mots au moment de mourir. Marc et Matthieu parlent seulement d’un grand cri. Chez Jean, il incline la tête.

Le Jeudi Saint : « Ensemble, revivons les gestes de Jésus Christ qui se donne »

Le jeudi saint est un jour important de la semaine sainte qui précède Pâques. Nous commémorons – lors de l’office du jeudi saint – le dernier repas de Jésus avec ses apôtres : la Cène. Il partage avec eux le pain et le vin et initie ainsi cette communion que nous pouvons revivre à chaque messe à travers le sacrement eucharistique. Ce jour- là, Jésus nous montre le partage et la charité fraternelle.

Dimanche des Rameaux : « Ensemble, acclamons le Christ qui se donne ».

En célébrant l’arrivée de Jésus-Christ à Jérusalem, mais aussi par le récit de la Passion du Christ, la messe des Rameaux est une invitation à préparer Pâques et nous fait ainsi entrer dans la Semaine sainte.

Notre chemin de Carême « Ensemble, de passage en passage, tournés vers Pâques » nous invite, en ce dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, à entrer en « compassion ».

Tout au long de cette Semaine Sainte, demeurons près de Jésus et accompagnons-le sur son chemin de « Serviteur souffrant »

Prière : En toi notre cœur espère Seigneur ! (cliquez)

Le Crucifié ces jours est en Ukraine.

Christian Delorme, prêtre engagé du prado, né à Lyon le 30 juillet 1950, surnommé depuis les années 1980 « le curé des Minguettes », est un prêtre catholique français de l’archidiocèse de Lyon, très impliqué dans le dialogue interreligieux, particulièrement avec les musulmans.
Christian Delorme est l’un des initiateurs de la grande marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983.

“L’immigration est un besoin démographique” dit-il, lors d’un entretien avec le magazine « Lyon capitale » en novembre 2021.

Et à la question : Qu’est-ce qui vous révolte aujourd’hui ?

il répond : Je suis plus inquiet que révolté. Ma génération a été majoritairement privilégiée avec les Trente Glorieuses et plus de 70 ans de paix. Ce n’était jamais arrivé dans l’histoire. Or, je m’aperçois que tout cela risque d’être ébranlé. Mon inquiétude ne se porte pas sur moi, je suis un vieux monsieur, mais sur les nouvelles générations. Sans être un oiseau de mauvais augure, je ne suis pas certain que nous allons arriver à vivre encore des décennies dans la paix. Je pense aux régimes populistes, au pouvoir de la Russie, au régime d’Erdogan en Turquie, au conflit Chine-USA, etc. et en parallèle à la montée d’idéologies mortifères en France. Ce sont des réminiscences d’un passé que nous avons combattu.
Il y a de quoi être inquiet. S’il y a de la révolte ou de la colère, c’est devant l’incapacité des responsables politiques à voir plus loin que la prochaine élection. Personne ne se pose la question de ce que sera la société française dans 20 ans. Par exemple, nous savons tous que l’Europe est un continent vieillissant. Nous savons aussi que le renouvellement des populations ne se produit plus. Je pense que nous avons besoin de l’arrivée de populations jeunes. Et qu’entend-on dans le discours politique ? Fermons nos frontières ! C’est une vision court-termiste qui est aussi d’une inefficacité absolue.