Sœur GABRIEL de l’Enfant Jésus, née Micheline VIAMANT est née le 28 mars 1918 à Nantes et décédée le 14 décembre 2023.
Née en 1918, tu as rejoint la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus et tu as prononcé tes premiers vœux dans l’enthousiasme et la joie de tes 20 ans. Tu as consacré de longues années à l’enseignement, d’abord à St Clément à Nantes puis au Cours Notre Dame à la Salle de Vihiers, comme professeur de musique. Tu savais partager à tes élèves ta passion pour la musique et le chant. Mais tu as su également assurer un travail de secrétariat et de comptabilité pour l’établissement.
Puis, après 16 années vécues à Angers (La Blancheraie et rue Faidherbe) tu as rejoint la Maison-Mère. Là, tu as pu faire bénéficier la communauté de tes talents de musicienne à l’orgue et comme maîtresse de chant.
A Rose Giet, où tu es arrivée en 2012 tu as continué ton activité en créant une chorale avec les résidents. Tu savais partager ta joie et être attentive à tous. Tes dernières années ont été certes plus difficiles mais tu as gardé ta sérénité.
Femme de prière, de relation, de partage et de communion, tu t’es efforcée de vivre ton projet spirituel : « n’être qu’amour et tendresse pour tous ceux avec qui je vis ou que je rencontre. Ils sont visages de Dieu et cela tous les jours, quelles que soient les personnes. »
Merci Sœur Gabriel de nous avoir partagé ton désir profond de révéler à tous la tendresse de Dieu. Merci de ta joie de lui appartenir et de le servir dans les autres.
Aujourd’hui, en ce 18 décembre qui clôture l’année du Bicentenaire, nous nous retrouvons une dernière fois près de toi, pour rendre grâce à Dieu de tout ce qu’Il a réalisé de beau dans ta vie et notre Congrégation. Qu’Il t’accueille près de Lui et te donne de partager sa Joie pour toujours, avec nos Fondateurs et toutes les FCSCJ qui nous ont précédées. Puissiez-vous chanter ensemble : « Tout pour la Gloire de Dieu ! »
Au-revoir Sœur Gabriel !
Sœur Gabriel
S. Marie Thérèse BRESSOLLETTE née le 19 mars 1924 à Châtillon sur Sèvre, et décédée le 26 novembre 2023
En ce dimanche de la fête du Christ-Roi, rien ne nous laissait penser que tu allais nous quitter si subitement. Tu avais vécu une journée ordinaire : participation à l’Eucharistie à la tribune, repas partagé avec les résidents de l’Ehpad, suivi d’un temps de repos. Comme à ton habitude, tu avais rejoint tes compagnes pour le goûter et sous leurs yeux tu t’es éteinte paisiblement. Ta longue course parmi nous était achevée.
Née à Chatillon sur Sèvre en 1924, tu avais puisé une foi profonde, au sein d’une famille nombreuse qui a vu éclore trois vocations de prêtres. A l’âge de 20 ans, bien déterminée à suivre le Christ Jésus dans la vie religieuse, tu es entrée à la communauté des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.
Immédiatement après ta Profession religieuse en 1946 tu es partie enseigner à Angers. Pendant de nombreuses années, tu as continué à te dévouer dans l’éducation des jeunes avec enthousiasme et courage, à Chemillé, Poitiers (St Hilaire et Pensionnat) Airvault. Ces jeunes que tu aimais tant, tu as eu la joie d’en retrouver bien plus tard à la Blancheraie.
En 1977, tu es revenue à Angers mais cette fois c’était pour assumer la responsabilité de Supérieure provinciale : un service que tu as vécu en témoignant d’un grand amour de la Congrégation et des sœurs qui t’étaient confiées.
Puis, de 1989 à 1999, tu as su mettre tes talents de secrétaire au service de la CSM à Paris comme Secrétaire générale, puis à Poitiers comme Secrétaire provinciale.
Arrivée à Rose Giet, en 2022, tu as vécu cette nouvelle étape dans la sérénité avec beaucoup de délicatesse envers tous et une grande attention à tes sœurs que tu allais souvent visiter. Tu aimais les retrouver lors des rencontres et tu savais toujours manifester ta reconnaissance envers la Congrégation.
Merci Sœur Marie-Thérèse pour ta vie donnée, pour ta joie forte et paisible d’appartenir à Jésus Christ et de le servir en Eglise. « Bon et fidèle serviteur… entre dans la joie de ton Seigneur ! » (Mt 25, 21)
Maintenant, au cours de cette Eucharistie, avec les membres de ta famille, tes sœurs de la Congrégation, tes amis, réunis une dernière fois autour de toi, nous te confions à la tendresse miséricordieuse du Cœur de Dieu.
Sœur Marie Thérèse CORNILLEAU née le 9 février 1935 à Vivy 49, décédée le 2 octobre 2023
Sour Marie-Thérèse, c’est le jour de la fête des saints anges que le Seigneur t’a rappelée à Lui, au terme de longues années vécues à son service, dans la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.
Née à Vivy en 1935, tu t’es engagée par la profession religieuse dans la Congrégation en 1960.
Dès ta sortie du noviciat, tu as été envoyée en communauté à St Georges sur Layon où tu es demeurée 18 ans. Tu as pu y déployer tes talents de cuisinière, tout en aidant une enseignante en classe maternelle.
Ce sont ensuite les communautés du Bosquet et des Récollets à Doué-en-Anjou qui ont pu apprécier ta bonté, ta présence toute simple et ta joie communicative. Tu te montrais très disponible et attentive aux besoins de tes sœurs dans les humbles services de la maison, Tu savais aussi être proche des malades de la Maison de convalescence des Récollets.
Arrivée à La Jumellière en 2007, malgré tes nombreux soucis de santé tu es restée paisible et joyeuse, à l’écoute des autres. Il faisait bon vivre avec toi. Très relationnelle tu étais très estimée par l’équipe paroissiale.
En 2022 alors que ta santé se détériorait davantage tu es venue à Rose Giet et tu as continué de réjouir les autres par tes réparties pleines d’humour.
Marie-Thérèse, au cours de cette célébration eucharistique, nous venons confier ta vie au Dieu de miséricorde et lui rendre grâce pour tout ce qu’Il a réalisé en toi et par toi. Qu’Il te donne maintenant d’être dans la joie pour toujours, en contemplant son visage de lumière !
Sœur Anita BERTAUD le 18 septembre 1931 à Loublande 79, décédée le 12 septembre 2023
Aujourd’hui 14 septembre, c’est la fête de la Croix glorieuse, croix resplendissante de résurrection. Quel beau jour pour rejoindre tous ceux que vous aimiez : vos parents, vos frères et sœurs qui vous ont devancées, pour rejoindre ce Dieu d’amour à qui vous aviez consacré toute votre vie.
Sœur Anita, tu étais remplie du Seigneur. A chaque rencontre tu avais une parole de la Bible, un chant d’abandon, des prières que tu récitais par cœur. Quand une sœur était malade tu allais lui chanter : « Au ciel, au ciel, au ciel, j’irai la voir un jour …» Tu aimais beaucoup la musique. Anita, tu nous as donné un beau témoignage par ta simplicité et la vérité de tout ton être. En toi, pas d’artifice.
Tu étais très attachée à ta famille, tu te rappelais le nom de tous tes frères et sœurs et tu aimais les rencontres familiales.
Nul doute que la Vierge sera là pour vous accueillir et vous présenter au Père.
Soyez dans la joie et ne nous oubliez pas.
Sœur Jacqueline DENECHERE, née le 18 août 1937 à Cholet 49, décédée le 11 septembre 2023
Aujourd’hui 14 septembre, c’est la fête de la Croix glorieuse, croix resplendissante de résurrection. Quel beau jour pour rejoindre tous ceux que vous aimiez : vos parents, vos frères et sœurs qui vous ont devancées, pour rejoindre ce Dieu d’amour à qui vous aviez consacré toute votre vie.
Sr Jacqueline, tu as grandi à l’ombre de Notre Dame des Gardes, aux Gardes, ce haut lieu où souffle le vent. Est-ce le vent de l’Esprit qui t’a poussée à entrer chez les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus en 1959 ? Tu avais 22 ans.
Après ta profession en 1961 tu es envoyée vivre ta mission de faire connaître et aimer Jésus Christ, de le servir dans la personne des malades, des souffrants, en qualité d’aide- soignante.
Ce fut Poitiers à la clinique de la Providence pendant 9 ans, Doué la Fontaine les Récollets pendant 8 ans, deux courts séjours à la Maison Mère et la Blancheraie, Cherveux où tu restas 9 ans pour enfin terminer à Régina et la Maison Mère.
2021 verra ton entrée à l’EHPAD Rose Giet. Là, sans beaucoup de parole, tu savais manifester tes choix : les réunions communautaires, jouer à la belote, le chapelet sur KTO.
Nul doute que la Vierge sera là pour vous accueillir et vous présenter au Père.
Soyez dans la joie et ne nous oubliez pas.
Jeannine BARTHELET, Sœur Geneviève du Bon Pasteur, née le 18 septembre 1923 à Montmorency, décédée le 18 août 2023
Sœur Geneviève, vous nous rassemblez ce matin dans cette chapelle, où vous avez prononcé vos premiers vœux, le 28 août 1946. Née à Montmorency en Seine et Oise le 18 septembre 1923, vous avez fréquenté l’établissement de la Providence à Poitiers pendant la guerre, votre famille s’étant réfugiée en zone libre. Et c’est là que vous avez connu la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré Cœur de Jésus.
Nous projetions de fêter vos 100 ans dans un mois, mais quand nous vous en parlions vous nous répondiez avec un sourire : « si Dieu le veut ! » Nous n’aurons pas cette joie, mais nous croyons que votre bonheur d’être auprès de ceux qui vous ont précédée dans la maison du Père sera plus grand encore.
Dès votre sortie du noviciat, vous avez été envoyée en communauté à Nantes. Vous avez enseigné le français et l’histoire à des élèves de 3ème et 2nde technique à St Clair pendant 20 ans. En 1968, vous êtes devenue directrice du Lycée technique du Sacré-Cœur qui venait de s’ouvrir à Bellevue. Très dynamique, vous étiez appréciée de l’équipe des professeurs. Et sous un dehors un peu sévère, vous aimiez beaucoup les jeunes. Quand vous avez passé la direction de l’établissement à un directeur laïc, vous êtes allée rejoindre la communauté de la rue Giton à Nantes.
On vous a ensuite demandé un service de Congrégation comme Conseillère provinciale à Limoges puis un autre service chez les Bénédictines de Vanves où vous teniez la librairie Siloé.
En 2007, vous êtes arrivée à Angers, c’était bien l’âge de la retraite !…
Votre entrée à l’Ehpad Rose Giet en 2022, a sûrement été pour vous une étape douloureuse. Même si vous restiez très réservée, on pouvait deviner votre souffrance.
En cette fête de la Bienheureuse Vierge Marie Reine, nous vous confions à sa tendresse maternelle. Qu’avec elle et tous les saints vous connaissiez la joie d’être auprès de Dieu pour toujours !
Sœur Marie Thérèse CHATAIGNER née le 4 mai 1937 à Breuil/s/Argenton 79, décédée le 13 août 2023
Sœur Marie-Thérèse, ton pèlerinage parmi nous s’est terminé le 13 août à l’hôpital de Castres et nous voici réunis près de toi aujourd’hui, avec les sœurs de ta Congrégation, les membres de ta famille, tes amis.
Née le 4 mai 1937 à Breuil sous Argenton (79), au sein d’une famille nombreuse, tu as répondu avec générosité à l’appel de Dieu. A l’âge de 20 ans tu prononçais tes premiers vœux chez les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus. C’était le 13 août 1957, et le Seigneur t’a fait la grâce de te rappeler à Lui, le jour anniversaire de ta profession religieuse !
Tu as d’abord consacré une vingtaine d’années de ta vie à l’enseignement, à Brigueil le Chantre et à Montreuil-Bellay.
Ce fut ensuite le départ pour l’Afrique de l’Ouest : Comé, Segbohoué. Tu y laisses le souvenir d’une femme de grand cœur, brave, forte et vaillante. Avec une certaine audace et intrépidité, tu ne craignais pas de prendre la piste caillouteuse pour rejoindre tes élèves au petit séminaire. Fidèle à la mission qui t’avait été confiée, tu te donnais à cœur joie pour transmettre ce que tu avais de meilleur et assurer une formation de qualité aux jeunes séminaristes de Ouidah et Adjatokpa, leur inculquant ton amour du travail bien fait.
Tu étais à l’aise avec les jeunes, tu as même initié un groupe vocationnel à Comé, mais tu aimais aussi visiter les malades dans les familles.
Tu recherchais le bien commun et tu as toujours œuvré pour l’amélioration des conditions des plus pauvres dans la gratuité du service.
De retour en France, à Nérondes puis à Mazamet Aussillon, tu as été animée de la même passion, du même esprit apostolique pour rejoindre les plus pauvres et être attentive à chacun, sans mesurer tes forces.
Et maintenant, que Saint Joseph à qui tu confiais toutes tes entreprises, que ceux et celles qui t’ont précédée te souhaitent comme on le dit au Bénin, « Bonne arrivée ! » dans la maison de notre Père des Cieux. Que Dieu dans son infinie tendresse t’accueille près de Lui, dans sa lumière et sa joie !
Sœur Françoise DAVID née le 29 septembre 1943 à Nantes et décédée le 1er août 2023
Françoise, tu es née à Nantes Chantenay, au temps des bombardements.
Pour toi, l’appel de Dieu dans ta vie incluait l’appel à la vie religieuse. Cet appel a été la force de toute ton existence, jamais remis en question au travers d’une recherche ardue : oui « le connaître Lui » le Christ ! Comme pour Rose Giet, il était ta vie.
Dans toute ta carrière d’enseignante vécue au Collège-Lycée Notre Dame, comme Fille de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, tu as été animée du désir de faire advenir chaque jeune au mieux de ses possibilités. Tu leur apportais une ouverture sur le monde et tu leur partageais avec passion tes connaissances en histoire-géo. Tu réfléchissais avec chacun et chacune à la meilleure orientation possible.
Tu exigeais le respect des structures et des règles de la vie ensemble.
En Congrégation, tu as participé à la réflexion sur l’Ecole française de spiritualité.
Dans une des feuilles de prière mensuelles que tu proposais aux sœurs et amis de la Congrégation, tu écrivais ces extraits de « L’homme-joie » de Christian Bobin : un texte prémonitoire.
« Le monde est inondé de saints, Ils se multiplient chaque jour plus nombreux. On les appelle « malades d’Alzheimer ».
En se multipliant ils nous font le don d’une vie réduite à sa base, harassante, exténuante, délivrée de tous les ordres de la vie moderne : acheter, envier, triompher. Ecraser.
Pour ces gens, cette vie, qui n’est pas la vie, est terminée…
Nous devrions les regarder comme des trésors vivants. Souvent ils demandent leur chemin. Ils le demandent à nous qui sommes égarés dans un monde médiocrement éclairé par de tristes divertissements. Ils cherchent d’une main tremblante la main d’un ange, car ils savent que les anges existent. » p.133-134
Françoise, « saisie par le Christ Jésus, » après l’exode et la nuée, que Dieu te dévoile enfin son visage de lumière et de paix !
Sœur Hélène BLIN née le 12 juillet 1935 à Meslay (Mayenne), décédée le 29 juillet 2023
Sœur Hélène,
Tu nous rassembles ce matin, dans cette chapelle, où tu as prononcé tes premiers vœux , le 13 août 1956. Dernière d’une fratrie de douze, tu rejoins tes sœurs et frères arrivés avant toi.
Nous retenons de toi, l’artiste que tu étais ! Tu admirais les fleurs, les roses, un brin d’herbe, un bourgeon… Tu les cueillais, tu en faisais des cartes postales vendues au profit des missions.
Admiration devant des insectes, des animaux : rappelle-toi les vaches de Salers et celles du Berry, des brunes et des blondes !!!
Malgré ta santé fragile qui t’a valu un temps de repos à Saint Salvadour, tu gardais ton humour, ta joie de vivre.
Joie de vivre à la montagne : Raulhac dans le Cantal,
à la campagne avec Sancoins dans le Cher, le cours Notre Dame et Challain, en Maine et Loire, la Mothe St Héray dans les Deux Sèvres et pour terminer La Salle de Vihiers.
Joie de vivre avec ta famille : tu étais pleine de reconnaissance, d’admiration envers tes parents.
Seigneur, sois béni pour notre sœur Hélène. Accueille-là dans ton cœur plein d’amour en cette année où nous fêtons le bicentenaire de notre Congrégation et prends soin de nous, famille humaine et spirituelle qui continuons notre vie terrestre.
A nous revoir, Sœur Hélène.
Sœur Madeleine BESSE née le 19 mars 1927 à Chaillé sous les Ormeaux, 85 décédée le 23 juillet 2023
Madeleine, nous nous retrouvons près de toi une dernière fois, avec ta famille, tes proches, tes amis pour te dire notre adieu.
Attristées par ton départ vers la maison du Père, nous voulons pourtant, dans la foi, nous associer à ta joie d’avoir rejoint le Seigneur à qui tu avais consacré toute ta vie dans la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, en 1949. N’était-ce pas ton désir le plus profond que tu exprimais dans tes dernières paroles audibles : « Je t’attends Seigneur Jésus « , le Seigneur qui « s’est abaissé et que Dieu a exalté » comme le dit Saint Paul dans sa lettre aux Philippiens.
Tu as passé de nombreuses années comme professeur de mathématiques et de dessin, à Chantenay, à Angers (Sacré-Cœur) et à Beaupréau, te dévouant au service de l’éducation des jeunes. Et puis, tu as été envoyée à Escoublac avec tes deux compagnes pour une mission d’accueil pour toute personne en détresse. Que de liens créés !
A Rose Giet depuis 2017, tu aimais participer aux différentes activités qui étaient proposées. Tu avais le souci d’apporter aux uns et aux autres le réconfort d’une visite.
Jusqu’au bout, tu as été animée du désir de partager le trésor de l’Évangile avec quelques-unes de tes sœurs.
Ces derniers mois, tu as connu l’épreuve de la maladie, un long chemin de dépouillement à accepter et à vivre : ne plus pouvoir lire, ne plus pouvoir sortir dans le parc et le jardin, apprendre à devenir de plus en plus dépendante. Mais tu puisais ton courage dans ta foi profonde puisée au sein de ta famille vendéenne. Tu prenais appui sur le roc de la Parole de Dieu, et sur les sacrements.
Ton pèlerinage parmi nous est terminé s’ouvrant sur l’infini de ’Amour miséricordieux de Dieu. Puisses-tu proclamer à jamais « Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ! » (Ph 2. 11)
Merci Madeleine de ce que tu as été pour nous, pour ta famille, pour tes amis et maintenant intercède pour nous tous !
S. Geneviève ROY , née le 2 mars 1928 à Maulévrier 49, décédée le 12 juin 2023.
Geneviève, le grand moment du ‘‘passage’’ est arrivé pour toi. Il y a longtemps que tu nous en parlais. Tu le sentais venir ? Tu l’appréhendais ?
Tu suivais avec lucidité la dégradation de ta santé. Quand tu te sentais mieux, tu appréciais des visites, les rencontres communautaires, une sortie à l’extérieur.
Au cours de ta vie d’enseignante, tu as rencontré des jeunes, des parents, des collègues, des paroissiens. Les nouvelles que tu recevais, la visite de quelques-uns t’apportaient beaucoup de joie. Tu as toujours eu le souci d’entretenir ces liens d’amitié, par internet ces dernières années.
Avec la retraite, cette fibre relationnelle est restée bien vivante. Ta mission à l’Accueil de la Maison-Mère a noué des amitiés solides porteuses de réconfort.
Nous gardons de toi, Geneviève, ton goût pour la décoration et le fleurissement. Tu donnais du sens à toute activité.
Nous te remercions aussi d’avoir soutenu notre prière par ton engagement à l’ACAT. Nous allons vivre cette célébration pour tous les hommes en souffrance de par le monde, avec cette prière de Dietrich Bonhoeffer :
« Seigneur les hommes vont à toi dans leur misère et demandent du secours, du bonheur et du pain. Tous font ainsi, païens et chrétiens. Seigneur des hommes vont à toi, dans la faiblesse, te trouvent, pauvre et méprisé, méconnu et trahi ; et c’est ainsi que tu vas vers leur détresse. Seigneur, prends-moi la main, que je puisse moi aussi aller comme toi, avec toi, vers mes frères. »
Marie Jeanne GAUTIER née le 29 janvier 1933 à Auverse 49 est décédée le 8 juin 2023.
c’est dans ta discrétion habituelle que tu nous as quittés jeudi matin. La veille, tu nous accueillais encore avec un sourire qui irradiait tout ton visage, un visage pacifié. Tu es partie sans bruit rejoindre le Seigneur auquel tu avais consacré toute ta vie par la Profession religieuse en 1954.
Et aujourd’hui, nous nous retrouvons une dernière fois près de toi en cette chapelle de la Maison-Mère, avec les membres de ta famille à laquelle tu étais très attachée, avec les sœurs de ta Congrégation et tes amis.
Née à Auverse en 1933, tu as puisé au sein de ta famille une foi profonde qui t’a soutenue dans les diverses missions qui t’ont été confiées.
Aussitôt après ton engagement dans la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus tu es partie enseigner. Tu as consacré de nombreuses années auprès des jeunes en maison familiale à la Forêt sur Sèvre, St Joachin, Lignac, Vasles. Lussac.
A Poitiers, où tu as vécu 37 ans, tu as assumé divers services : accompagnement de jeunes et de femmes en difficulté, travail de secrétariat au centre diocésain de théologie, et accueil à la boutique de la clinique de la Providence.
En 2021, après 10 années passées à Angers, tu es arrivée à ‘‘Rose Giet’’. Sensible à la beauté de la nature, tu appréciais ta chambre qui donnait sur le parc. Là, tu étais très heureuse d’avoir des visites et tes « au revoir ! » étaient toujours ponctués d’un « merci » reconnaissant et d’un merveilleux sourire.
Tu nous laisses le souvenir d’une personne effacée, paisible et agréable qui puisait sa sérénité et sa force dans la contemplation. Merci Marie-Jeanne
Nous te confions à l’amour miséricordieux du Cœur de Jésus et nous lui rendons grâce pour ta longue vie donnée à son service. Que sa beauté illumine ton regard pour toujours !
Josette RICARD née le 7 mars 1936 à Lillau (Aveyron) est décédée le 5 mai 2023.
Tu es née à Millau dans l’Aveyron. Au sein de ta famille tu as puisé la Foi, la valeur du travail, la générosité. Tu aimais beaucoup ton papa, mineur.
En 1957, à 21 ans, tu entres au Couvent du Sacré-Cœur de Valence d’Albi. Tu prononces tes vœux perpétuels en 1965.
Commence une nouvelle mission à Carmaux, Lagrave, Valence.
En 1997, tu arrives à la Salle de Vihiers.
Je te revois dans la chambre funéraire, visage paisible. Des souvenirs remontent à ma mémoire.
Tu avais de l’or au bout des doigts,
Tu avais l’amour de la nature, cette terre qu’on tourne et retourne, ces fleurs qu’on plante, soigne, et ressuscite, ces légumes qu’on cultive pour les donner, l’art des compositions florales.
Tu avais la joie de fabriquer des objets avec les enfants de l’école,
La joie de créer, comme cette crèche dans une énorme boule de pain.
Tu avais beaucoup de générosité pour les souffrants : n’as-tu pas accompagné de jour et de nuit une sœur de Valence !!!
Puis en 2015, c’est la chute dans la serre… et le départ pour Regina.
Une page s’est tournée. Désormais ta mission sera là. De fait, tu étais une fidèle du chapelet, tous les jours, près d’une personne résidente, tu prodiguais tes conseils pour la conservation des plantes…
Et vendredi matin 5 mai, tu pars sans bruit, sans donner de mal à personne, cavalière seule devant le Seigneur qui t’a fait cette grâce.
« La miséricorde du Seigneur, à jamais je la chanterai. »
Qu’Il te fasse miséricorde et implore-la pour ta famille religieuse, ta famille humaine, tes ami(e)s. Sois heureuse avec le Père du ciel et celui de la terre que tu retrouves.
A nous revoir.
Jeanine GRELLIER née le 21 mars 1937 à St Sauveur (79) est décédée le 2 avril 2023.
Au lendemain de ton anniversaire, 86 ans, après avoir bien résisté, tu as lâché prise. Tu es partie vivre la Semaine Sainte et la Résurrection dans la demeure céleste. Avec joie, tu retrouves les tiens, celles et ceux que tu as aimés.
Née dans les Deux Sèvres, à Saint Sauveur, le 21 mars 1937, tu es entrée : le 8 décembre 1956 dans la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.
Tu fais des études d’infirmière à Niort.
Munie de ton diplôme te voilà partie à Saint Varent puis Lussac les Châteaux.
Mais ta mission, celle du Christ, celle que nous recommande le Père Catroux, notre fondateur, je cite : « …travailler avec zèle et constance à la plus grande gloire de Dieu…par les moyens les plus efficaces qui sont… les soins charitables donnés aux malades aux pauvres surtout. », c’est en Afrique que tu vas l’exercer pendant 39 ans : au Bénin 18 ans de 1972 à 1990 et au Togo 21 ans de 1991 à 2012. Nous comprenons ton attachement à ce Continent.
A ton retour en France, les chrétiens de la paroisse du bienheureux Noël Pinot à Challain la Potherie, ont bénéficié de ta présence fraternelle et priante. Et maintenant, tu vas continuer à les soutenir dans leur mission.
Jeannine, tu étais joyeuse, très ouverte à l’universel, accueillante à toute personne. Cet accueil, tu l’as vécu à l’EHPAD jusqu’au bout.
La louange te faisait vibrer. Dans les grands rassemblements tu exultais mais tu savais aussi intérioriser. Chante-moi me demandais-tu « Mon Père, je m’abandonne à toi »
Permets-moi de le fredonner une dernière fois pour toi et je suis sûre que tu m’accompagnes.
S. Jeannine envoie sur nous une pluie de louanges pour ta famille, l’Afrique, notre congrégation, notre monde. Au revoir !
Colette CHAUVEAU née le 6 juin 1035 à La Plaine est décédée le 21 mars 2023.
Ton arrivée à la Maison-Mère, en août dernier, te laissait entrevoir des promenades au grand air de La Salle de Vihiers, le rapprochement de tes origines, de ta famille et aussi le temps de te préparer à cette ultime étape de la vie que tu n’imaginais pas aussi proche.
Originaire de La Plaine, après tes années d’études, tu as enseigné en collège, principalement à Nantes. Ton tempérament réservé, timide, ne te mettait pas en avant. Tu n’étais pas la première à prendre la parole malgré ton grand souhait de dialogue.
Si tu étais bon professeur de maths, tu aimais aussi beaucoup les livres. D’ailleurs tu as donné de ton temps pour servir à l’organisation et à l’entretien de la bibliothèque de la Maison-Mère. Lors de ton séjour à l’Evêché d’Angers, Mgr BRUGUES t’a confié l’aménagement de sa bibliothèque.
Ton esprit ouvert t’a poussée à faire des recherches sur l’origine de ta famille et à constituer l’arbre généalogique de la famille CHAUVEAU, à l’émerveillement de tes neveux et nièces, heureux de cette initiative. Ils t’en sont reconnaissants.
Ta santé, fragilisée par la polyarthrite puis par un cancer du poumon a révélé une femme courageuse et lucide. Lorsque, il y a 15 jours, le diagnostic du docteur t’a révélé une récidive de cancer, tu nous as dit : « J’ai eu un sursis de 11 ans ! ». A ce moment-là tu étais prête à partir, nous laissant croire que c’était imminent. De retour à La Salle, tu as vécu tes derniers jours dans l’angoisse. Tu appréciais une présence à tes côtés et tu nous offrais ta main que nous prenions dans la nôtre et t’aidions ainsi à trouver l’apaisement. Mais le grand passage s’est effectué au cours de la nuit, seul, mystérieux…
Maintenant, c’est toi qui, de l’autre rive, nous aide à poursuivre chacun notre route.
Merci Colette ! Nous comptons sur toi.
Anne Marie COULOT née le 14 mai 1930 à St Hilaire du Bois est décédée le 16 mars 2023.
Voici 70 ans ta famille et les sœurs de la Congrégation des Filles de la Charité t’entouraient dans cette chapelle de la Maison-Mère pour célébrer avec toi ton engagement dans la vie religieuse.
Aujourd’hui réunis à nouveau, nous venons rendre grâce à Dieu pour sa fidélité, pour l’amour dont il t’a comblée depuis ta naissance en 1930, dans une famille chrétienne de Saint Hilaire du Bois.
Il a cheminé avec toi pendant tes études et tout au long des années où tu as pu enseigner et partager avec compétence et enthousiasme tout ton savoir-faire dans des centres d’enseignement ménager, à Chemillé et St Joachim.
Ces talents de maitresse de maison, tu as su les mettre également au service de tes sœurs dans les diverses communautés où tu as été envoyée : entre autres, la Tremblaye, Lisle Jourdain, St Georges des Gardes, La Salle de Vihiers.
Quand tes forces ont commencé à décliner, tu as rejoint l’EHPAD de Rose Giet. Là, ta santé s’est dégradée progressivement, mais tu savais parfois nous surprendre par la vivacité et l’à-propos de tes répliques. Ces derniers mois, tu nous surprenais aussi, quand tu nous voyais passer au moment de la communion et que tu nous interpellais par un vibrant « et moi » ? Nous ne pouvons oublier ces quelques instants paisibles de profond recueillement où tu vivais en union avec Celui auquel tu avais donné toute ta vie.
Ton chemin parsemé de joies mais aussi de bien des souffrances s’est terminé à l’UPAD de Regina. Nous le déposons avec confiance dans le Cœur de Dieu, sûrs de son amour pour toi.
Anne Marie nous te disons merci pour ces nombreuses années passées au milieu de nous, merci pour toutes les marques d’affection envers les tiens.
Que brille sur toi pour toujours la lumière du visage de Dieu !
Décès de S. Jacqueline LECOMTE
Née à CHARCE 49, le 11 octobre 1929, décédée le 7 mars 2023 à l’EHPAD Rose Giet.
Sœur Jacqueline, à 94 ans tu viens de nous quitter. Tu étais professeur de français au Cours Notre Dame. Nous avons choisi de rendre grâce pour ta vie ; écoutons :
La vie de chaque personne est un long chemin imprévisible et parsemé de réalités très diverses. Cependant, nous marchons toujours en quête de bonheur, à la recherche de Dieu, souvent à notre insu et parfois malgré nous.
Seigneur, aujourd’hui, nous te rendons grâce pour le chemin parcouru par S. Jacqueline.
Jacqueline, tu as connu des chemins de découvertes, d’émerveillement. Tu as connu aussi des chemins rocailleux, parsemés d’embûches, de souffrances. Lentement ta maladie a alourdi ta marche et meurtri ton corps. Devant les traitements interminables à entreprendre, tu n’as pas hésité et courageusement tu as continué ton chemin.
Nous te rendons grâce, Seigneur, pour sa ténacité dans son dernier parcours, dans son chemin de croix.
Et maintenant, Jacqueline, accompagne-nous pour que nous soyons, à notre tour, chemin d’espérance.
Décès de S. Madeleine BERNARD, dans sa 98ème année, le 13 février 2023
S. Madeleine est née à Voultegon dans les Deux Sèvres, en 1925. Et c’est là, sans doute, en servant les clients à la boulangerie de ses parents, qu’elle a appris à recevoir avec gentillesse et amabilité.
En 1948, elle s’est consacrée à Dieu par la Profession religieuse chez les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus. Et elle a été envoyée comme enseignante dans diverses obédiences, à Poitiers, à Freigné, à St Clair et Ste Anne à Nantes.
En communauté elle a laissé le souvenir d’une personne discrète, agréable avec qui il était facile de dialoguer. Elle était paisible et pacifiante.
Elle a été l’une des premières Sœurs de notre Congrégation à s’engager dans la Mission Ouvrière. Elle a vécu alors dans les quartiers populaires à Escoublac, à la Baule, à Nantes. Et a été l’une des fondatrices de la communauté du quartier de Malakoff à Nantes.
Elle avait beaucoup de relations avec les gens au milieu desquels elle vivait, avec les jeunes et les enfants. Elle était militante, pour elle tout était possible et rien ne lui faisait peur. Elle a même accompagné des jeunes sur la Côte pour faire connaître la JOC et elle leur assurait la cuisine. Elle était estimée des prêtres qui lui faisaient confiance.
« Rendue inactive par l’âge et la maladie, l’orientation profonde de toute ta vie est demeurée la gloire de Dieu et la révélation de son amour… le désir de faire connaître son Fils ».
Maintenant Sœur Madeleine, repose dans la paix de Celui qui a été « toute ta vie ». Que sa lumière illumine ton regard pour toujours !
Décès de S. Maria MARTIN, 105 ans, le 8 février 2023
S. Maria a eu une vie bien remplie. Jusqu’à l’âge de sa retraite professionnelle en 1982, elle en a connu des élèves à La Petite Boissière, Vezins, Beaufort en Vallée, Trémont, Challain-la-Potherie !… Et comme nous le disions autrefois, elle était une « bonne classière ».
Ensuite, elle a pu exercer son sens de l’accueil et mettre sestalents au service de la communauté de l’Evêché puis à la Maison Saint Camille à Angers.
En 2012, elle a rejoint l’EHPAD. Elle était une personne volontaire, discrète, très joyeuse et agréable en communauté.
Merci Sœur Maria !
Janine GANGNEUX est née à Alençon en 1933, et décédée le 27 janvier 2023.
Née à Alençon dans l’Orne, en 1933, Janine, tu as connu bien des déménagements au gré des mutations de ton père, gendarme. Tu as même vécu plusieurs années en Martinique et tu n’es revenue en France qu’une fois la guerre terminée.
A la sortie du noviciat, tu as été envoyée à la clinique de la Providence, à Poitiers. Pendant quinze ans, tu as travaillé au bloc opératoire, forçant l’admiration des chirurgiens et du personnel.
Après des études, tu as pu exercer ta profession d’infirmière au Centre Paul Papin à Angers pendant une vingtaine d’années. Tu as mis tes compétences et ton dévouement au service des malades. On pouvait compter sur toi, sur ton jugement, tes conseils, ton sens de l’organisation.
En communauté, tu as donné l’image d’une femme de foi attachée à la Vierge Marie, d’une femme forte, généreuse, calme et d’une grande sensibilité sous un dehors un peu froid.
Arrivée à la Résidence Rose Giet, tu as continué à être ouverte aux autres en vivant avec sérieux ta responsabilité de Présidente de la Commission de la Vie Sociale et en t’investissant sans compter dans la préparation des Marchés de Noël. Jusqu’au bout, tu as montré beaucoup de sagesse et de lucidité face à la maladie.
Janine, pour toi : « la nuit a maintenant disparu, tu n’as plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu t’illumine et te dévoile son visage. »
Oui, Dieu vivant montre-lui ton visage, comble-la de la plénitude de ta
joie et de ton amour !
Merci Janine pour le témoignage de ta vie toute donnée !