Juin 2020 : Consécration de Mère Marie
Le Père La Colombière a écrit une prière au Sacré-Cœur que Mère Marie a repris à son compte le 15 octobre 1832 et qui « convient si bien à une fille de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus. » selon ce que nous dit le Père Catroux dans « les Vertus de Mère Marie ».
« Grand Dieu, prosternée devant votre majesté, à l’exemple de Jésus-Christ dans le mystère de la Présentation, moi Sœur Marie, je me donne et me consacre à votre Cœur adorable, en la manière la plus parfaite et la plus étendue qu’il m’est possible. Je me suis comme clouée à votre croix par les VŒUX de ma profession ; je les renouvelle dans ce Cœur divin en présence du ciel et de la terre. Je vous rends grâce de me les avoir inspirés. Je confesse que le joug de votre service n’est ni rude, ni pesant ; je ne me trouve point embarrassée de mes liens ; je voudrais, au contraire, les multiplier et en serrer davantage les nœuds. J’embrase donc l’aimable croix de ma vocation jusqu’à ma mort ; elle sera tout mon plaisir, toute ma gloire, toutes mes délices. A Dieu ne plaise que je me glorifie, que je me réjouisse jamais si ce n’est dans la croix de Jésus, mon divin Epoux ! A Dieu ne plaise que j’aie jamais d’autres trésors que sa pauvreté, d’autres délices que ses souffrances, d’autre amour que lui-même ! Non, mon aimable Sauveur, jamais je ne me détacherai de vous, et je ne m’attacherai jamais qu’à vous seul. Les plus étroits sentiers de la vie parfaite, à laquelle je suis appelée, ne me donne point de frayeur parce que vous êtes ma lumière et ma force. J’espère donc, seigneur, que vous me rendrez inébranlable dans les tentations, victorieuse contre les efforts de mes ennemis, et que vous étendrez sur moi cette main bienfaisante qui m’a départi tant de faveurs, pour être toujours plus libérale envers moi. Je vous en conjure, mon aimable Jésus, par votre SacréCœur et par toutes vos plaies. Que par la consécration que je vous fais de tout ce que je suis, je devienne en ce jour une nouvelle et parfaite victime de votre saint amour. Ainsi soit-il. »