2 février 2022 : journée mondiale de la vie consacrée.
La Journée mondiale de la vie consacrée a été instituée en 1997 dans l’Eglise catholique par Jean-Paul II. Elle se déroule depuis chaque année le 2 février. La date a bien sûr été choisie en référence à la fête de la Présentation de Jésus au Temple : 40 jours après sa naissance, Marie et Joseph ont bien consacré Jésus à Dieu lors de leur venue au Temple. Les religieux et religieuses donnent leur vie à Dieu, ils la lui consacrent. Dans cet épisode de l’Evangile, l’exemple d’Anne et Syméon qui se tenaient souvent en prière au Temple est évidemment aussi très évocateur de la vie religieuse.
Cette journée est l’occasion de mettre le zoom sur la vie consacrée chrétienne. Aujourd’hui encore des centaines de milliers de personnes ont répondu à une vocation particulière, elles ont renoncé à fonder une vie de famille pour offrir totalement leur existence à Dieu, dans une vie de prière et de charité. Tant d’hôpitaux, de dispensaires, d’écoles, de centres culturels, de lieux d’accueil sont l’oeuvre de religieux chrétiens ! Tant d’abbayes sont des lieux de ressourcement, indispensables pour notre monde ! Ce 2 février est l’occasion d’une action de grâce pour leur réponse à l’appel de Dieu, pour leur fidélité, pour leur rayonnement. C’est aussi l’occasion de prier pour tous les religieux et religieuses, et de prier pour que soient donnés à l’Eglise de nouveaux ouvriers à sa moisson.
Cette vidéo s’inscrit dans la dynamique de cette année particulière pour toutes les formes de vocations dans l’Eglise aujourd’hui, et plus particulièrement pour la vie religieuse. Elle s’ouvre sur des scènes de notre quotidien sur le thème des appels que nous recevons chaque jour. Elle donne ensuite la parole à plusieurs religieux dans leur quotidien : la prière, la mission…
Au soir de cette journée de fête de la Vie consacrée à la Communauté des Filles de la Charité du Sacré Coeur de Jésus, recevez en toute simplicité cette prière.
QU’EST-CE QUE LA VIE CONSACRÉE ?
La vie consacrée est « une forme de vie stable par laquelle des fidèles, suivant le Christ de plus près sous l’action de l’Esprit-Saint, se donnent totalement à Dieu aimé par-dessus tout, pour que, dédiés à un titre nouveau et particulier pour l’honneur de Dieu, pour la construction de l’Église et le salut du monde, ils parviennent à la perfection de la charité dans le service du Royaume de Dieu et, devenus signe lumineux dans l’Église, ils annoncent déjà la gloire céleste. » (can. 573 §1)
Elle est assumée librement par des fidèles « qui, par des vœux ou d’autres liens sacrés selon les lois propres des instituts, font profession des conseils évangéliques de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. » (can. 573 §2)
QUELLES EN SONT LES DIFFÉRENTES FORMES ?
(Source : http://www.la-croix.com)
Contrairement à une idée reçue, la vie consacrée ne se résume pas à la seule vie religieuse. Ainsi, les personnes consacrées se distinguent-elles par la profession qu’elles font – via des vœux ou un autre engagement – des conseils évangéliques de chasteté, de pauvreté et d’obéissance.
On distingue quatre formes de vie consacrée, selon le Droit canon :
- Les instituts religieux
- Les instituts séculiers
- Les vierges consacrées
- Les ermites.
LES INSTITUTS RELIGIEUX
Une grande part de la vie consacrée est constituée par la vie religieuse, religieux et religieuses se distinguant par « des vœux publics » et une vie fraternelle en commun (canon 607 §2). La vie religieuse peut prendre elle-même différentes formes : monastique et contemplative (bénédictins, cisterciens, chartreux, carmélites…) ou apostolique (dominicains, jésuites, Frères des écoles chrétiennes, ursulines…).
Assimilées aux instituts religieux, les sociétés de vie apostolique (Missions étrangères de Paris, communauté Saint-François-Xavier…) se distinguent par le fait que leurs membres, tout en menant une vie fraternelle en commun, n’émettent pas de vœux religieux (canon 731 §1).
LES INSTITUTS SÉCULIERS
Reconnus en 1947 par Pie XII, les instituts séculiers rassemblent des individus qui, sans vie commune, mènent leur vie « dans les conditions ordinaires du monde, seuls ou chacun dans sa famille, ou encore dans un groupe de vie fraternelle » (canon 714). Les membres d’un institut séculier peuvent être des prêtres diocésains (Institut du Prado…) ou des laïcs, hommes ou femmes (Jésus Caritas…) qui, vivant dans le monde, « tendent à la perfection de la charité et s’efforcent de contribuer surtout de l’intérieur à la sanctification du monde » (canon 710). Ils sont liés par des vœux ou une promesse.
LES VIERGES CONSACRÉES
Les vierges consacrées représentent quant à elles une des plus anciennes formes de vie consacrée connues dans l’Église, citée dès les écrits de Paul et dans les Actes des Apôtres. Consacrées à Dieu par l’évêque diocésain, auquel elles sont liées, selon un rituel liturgique hérité de longue date, les vierges « épousent mystiquement le Christ Fils de Dieu et sont vouées au service de l’Église » (canon 604 §1) et font partie de l’ordre des vierges.
Y sont souvent assimilées les veuves consacrées, elles aussi connues dès les temps apostoliques, même si elles ne figurent pas comme telles dans le code de droit canonique – mais elles sont citées avec les vierges dans le code des canons des Églises orientales (canon 570). En 1984, Rome a approuvé un rituel spécifique de la consécration des veuves qui, selon les endroits, se rassemblent dans des instituts séculiers (Institut Sainte-Françoise-Romaine) ou des associations de fidèles (Fraternité Notre-Dame de la résurrection
LES ERMITES
L’Église reconnaît aussi les ermites qui « vouent leur vie à la louange de Dieu et au salut du monde dans un retrait plus strict du monde, dans le silence de la solitude, dans la prière assidue et la pénitence » (canon 603 §1). L’ermite fait profession publique entre les mains de l’évêque, sous l’autorité duquel il mène sa vie érémitique